La trilogie de mon accouchement : que les rideaux s'ouvrent ... le spectacle va commencer

Publié le par addict mom

accouchementArrivé à la clinique, il n’y avait pas grand monde, une autre femme était en train d’accoucher,  il n’y avait que deux infirmières et deux salles étaient libres. Une infirmière m’a proposé la jaune, je lui ai dis que ça me convenait (grave erreur) car je connaissais déjà cette salle. J’y étais allé environ deux semaines auparavant mais ça c’est une autre histoire. Je dis grave erreur car la clim fonctionnait à fond et quand, je leur ai dit que j’avais froid (après avoir passé 3 heures dedans), ils n’arrivaient pas à l’éteindre, j’ai été bête j’aurais dû demander à changer de salle.

Avant que l’infirmière m’installe, je lui demande s’il ne serait pas bien que j’aille prendre du microlax (tous dans la classe), c’était un conseil de la sage femme qui nous faisait les cours de préparation à l’accouchement, afin que ça dégage la voie ! L’infirmière m’a dit que se n’était pas la peine, je n’ai pas insisté plus que ça.

L’infirmière m’installe alors sur le lit, me branche le monitoring et le tensiomètre, me demande si je veux la péridurale. Je lui réponds que non, je vais essayer sans ! Je suis une dure à cuire ou pas ! Puis, elle s’en va et nous laisse tout les deux avec seule animation le monitoring qui faisait de jolis pics dés que j’avais une contraction.

Puis les heures passent, l’infirmière vient voir de temps en temps si on n’est pas mort puis repart. Au bout d’un moment, je me dis tien, je vais essayer les trucs qu’on nous a appris pendant les cours de préparation. Et là tu te rends compte que c’est vraiment du pipo, rien que descendre du lit après une heures de contraction c’est dur mais en plus faire des positions limite yoga avec des fils partout et ben, bon courage ! (ha elles sont belles les vidéos des cours de préparation!). Bon, c’est vrai que j’ai perdu les eaux, sans ça j’aurais pu me préparer « tranquillement » chez moi dans un bon bain.

Vers les 6 heures du mat, je n’en peux plus, les contractions sont pourtant moins fortes qu’au début mais je ne les supporte plus. Je vous explique comment j’ai ressenti les contractions : déjà ça porte bien son nom, ça contracte, ça ne m’a pas fait spécialement mal mais c’est fatiguant et moi après trois heures, j’avais l’impression de ne plus avoir de force. J’ai donc demandé, supplié, crié à mon gentil mari d’aller chercher l’infirmière pour qu’elle me fasse cette put*** de péridurale parce que les contractions c’est bien un peu mais faut pas en abuser ! Après, un bon quart d’heures (juste le temps que je demande une bonne centaine de fois d’aller la chercher), elle arrive tranquillement et me dit « alors vous voulez une péridurale », je lui réponds OUI, j’ai changé d’avis et que ça saute (je rigole, je ne lui ai pas dit ça mais je le pensais) et elle repart. Après encore un bon quart d’heures, un grand black débarque à moitié réveillé et s’installe à côté de mon dossier d’admission, moi pour détendre l’atmosphère je lui dis un truc du genre « vous êtes sûr que vous êtes bien réveillé » (mon mari m’a dis plus tard, que le ton que j’avais pris n’était pas du tout sympathique), de toutes façon, il ne m’a même pas répondu, il n’était pas du genre causant.

Il commence à tout préparer et là, il se rend compte que l’infirmière ne m’a même pas perfusée (c’est sûr que sans sucre et sans eaux après 3 heures de sport, je ne pouvais pas être d’attaque !), elle arrive et s’excuse auprès de l’anesthésique (moi, je pus) qui la regarde du genre désespéré. 

L’anesthésiste me fait m’assoir et me demande de faire le dos rond puis il me désinfecte le dos et au moment où il me dit qu’il va piquer, je lui dis que je vais avoir une contraction, vous savez ce qu’il me répond « j’ai tout stérilisé il faut y aller ! ». Je n’ai pas bronché et je n’ai pas bougé. Pour savoir l’effet que la péri a eu sur moi cliquez .

J’ai donc fait dodo et je me suis réveillée vers les sept heures et demie, et là je me les suis pelée avec cette clim. Vers les huit heures, il a fallut que je commence à pousser, et là, le médecin a sorti son scalpel et hop épisiotomie (j’ai pourtant commencé 2 semaine avant à me masser le périnée pour ne pas avoir à subir ça. Mais ce n’était peut-être pas assez, il faut préciser que Médhi est arrivé avec 22 jours d’avance).

J’ai du pousser 3-4 fois avant que le médecin accoucheur ne sorte les forceps, et là je me suis dis « je peux encore pousser ça va, rangez vos bidules ». Mais je crois que le petit commencer à fatiguer, moi, j’étais complètement dopée, mon mari le regardait monter ses grosses cuillères ensemble et se demandait ce qu’il allait en faire. Au final, il s’en est juste servis pour débloquer le petit, il n’a pas vraiment tiré pour preuve Médhi n’a eu aucune trace.

Et là magie, on met dans vos bras un petit ange et vous êtes heureuse vous regardez votre mari et il a un sourire jusqu’aux oreilles, la vie est belle ! On a essayé de le mettre aux seins mais il n’en a pas voulu. Ensuite, mon mari est parti avec l’infirmière pour l’habiller, le peser et tout et tout. Ils ne l’on pas lavaient car la température de son corps n’était pas assez élevée (c’est sûr que la clim ça aide pas !). Moi, en attendant, je suis restée entre de bonne main ! Et oui, j’ai eu le droit à la recherche du placenta, heureusement que j’avais la péridurale, je n’ai pratiquement rien sentie.

Puis mes deux hommes sont revenus, on est resté un peu au calme dans la salle puis on est allé dans la chambre.

L’euphorie, amplifiée par ma dose de péridurale, s’estompa en quelques jours …

A suivre …

Publié dans L'accouchement

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article